Merci, Bernard Descôteaux

C’est avec une immense tristesse que le Centre d’études sur les médias (CEM) a appris le décès de Bernard Descôteaux, grande figure du journalisme québécois. Nous tenons à lui dire nous aussi merci.

Son décès a donné lieu à de très nombreux éloges largement mérités. On a souligné avec justesse sa grande contribution au journalisme, et surtout au Devoir, sa deuxième maison. Plusieurs ont également parlé de son immense respect des autres, de la qualité de son écoute et, surtout, de sa lecture fine de la société québécoise. À n’en pas douter, Bernard Descôteaux connaissait bien son monde.

Ce qui est frappant, ce sont également tous ces témoignages qui ont reconnu ce qui le distinguait si bien : sa force tranquille. La combinaison de « force » et « tranquille » constitue une qualité qui le caractérisait si bien. Ces mots traduisent bien sa contribution exceptionnelle à la société. C’est ce qui nous est apparu à nous aussi, qui l’avons côtoyé au cours des dernières années.

Après son départ de la direction du Devoir pour la retraite, Bernard Descôteaux n’a pas interrompu ses activités, loin de là. Il a mis encore une fois cette force tranquille au service du bien commun, pour améliorer la société. C’est ainsi qu’il a occupé de 2017 à 2023 le poste de président du conseil d’administration du CEM. Il a dû quitter la présidence en mai dernier pour des raisons de santé. Nous étions toutes et tous secoués quand il nous a appris la mauvaise nouvelle. Le CEM est un organisme à but non lucratif dont la vocation est la recherche sur le journalisme et les médias. Comme président du conseil d’administration, un poste bénévole, Bernard a joué un rôle exemplaire. Nous nous considérons comme excessivement chanceux d’avoir pu bénéficier pendant plusieurs années de l’expertise et des conseils de cet homme brillant et d’une grande générosité.

Nous offrons nos plus sincères condoléances à Marie Lavigne, l’amour de sa vie, et à leurs enfants.